Bernard Quiriny, L’Opinion
J’ai lu ce roman magnifique, en m’interrogeant pourquoi je ne l’avais pas ouvert plus tôt. Quel livre ! Reverzy, qui à quarante ans n’avait alors écrit qu’une thèse de médecine (ce Résistant appartenait à la grande famille des romanciers-médecins, tels Céline, Cailleux ou Chauviré), raconte les derniers jours d’un certain Palabaud, homme sans qualités dont le fait de gloire est d’avoir aimé passionnément la mer et tenu un bar-hôtel à Raiatea, non loin de Tahiti.
Allez, lâchons le mot : Le Passage est un chef-d’œuvre.