Anaïs ou les Gravières
Lionel-Édouard Martin
Ouvrage publié sous la direction de Marc Villemain
Un journaliste, mélancolique, désœuvré, accablé par un deuil, mène l’enquête auprès de ceux qui ont connu Anaïs, jeune fille assassinée. Sur son chemin, il croise des personnages atypiques, Petit Louis, le grand Mao, Toto Bauze, le Légionnaire…
Au prétexte d’un meurtre, Lionel-Édouard Martin détourne la notion d’enquête et transgresse toutes les règles du roman dit policier. Si du genre il conserve la tension caractéristique, c’est pour mieux dire les incertitudes de l’existence et dresser le portrait d’hommes et de femmes aussi ordinaires que singuliers.
De Litteris
Lionel-Édouard Martin livre, avec ce roman-carrière aux lignes éboulées, une nouvelle profession de foi en la toute-puissance de la littérature, seule capable de libérer ces vies-ombres des « gravières du langage » journalistique et de leur offrir, une fois remâchées par le texte et encloses dans le temps cyclique de l’écriture, un peu de grâce — et n’est-ce pas la signification même du prénom Anaïs, en hébreu ?
Penvins, e-litterature.net
Le Sonneur publie un nouveau roman de Lionel-Édouard Martin, c’est bien entendu un événement pour ceux qui sont habitués à lire ce poète. Anaïs est un roman écrit autour d’une absence, alors que vous croyez vous engager dans un roman policier, Lionel-Édouard Martin vous entraîne dans une gravière, un creux dont il reste quelques traces sur la moquette où l’on a retrouvé le corps d’une lycéenne assassinée. De ce crime on ne saura quasiment rien, d’une certaine façon ce roman est celui de la disparition d’une morte, cette jeune fille qui va au lycée qui porte un prénom et un nom de duchesse issue de l’imagination d’un auteur qui admire Francis Jammes et se souvient du poème : Elle va à la pension.
ISBN : 9782916136455
Collection : La Grande Collection
Domaine : Littérature française
Période : XXIe siècle
Pages : 160
Parution : 4 novembre 2013